La Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants est née à Montréal en 1978 sous le nom de Fondation Cité-des-Prairies. À cette époque, les éducateurs qui y œuvraient ont constaté l’ampleur de la détresse des jeunes à la fin de leur séjour.
La courte vidéo Le pont, produite en 2008 par l’Institut national de l’image et du son, illustre bien notre mission.
Depuis sa création, la Fondation offre des programmes de soutien aux jeunes contrevenants, au moment où ils retournent dans leur communauté.
Quelques exemples de nos programmes :
- Ateliers d’apprentissage au travail
- Aide financière personnelle
- Projets novateurs qui vont faire école
Les sections Nos réalisations et Documentation rappellent notre histoire.
Au fil des ans, des prix de reconnaissance ont été créés à l’intention des professionnels œuvrant auprès de ces jeunes. Des journées scientifiques ont permis de partager les connaissances et les préoccupations. Des fonds de recherche ont aidé à identifier et diffuser les meilleures pratiques.
La Fondation soutient des programmes touchant notamment le traitement de la toxicomanie, de la violence ou de l’affiliation aux gangs criminels. Elle travaille de concert avec plusieurs partenaires qui aident les jeunes à devenir de plus en plus responsables.
En 1997, la Fondation a ouvert ses programmes à toutes les régions du Québec.
En 2006, elle a consolidé son image de marque par l’utilisation systématique du message suivant : la Fondation de la deuxième chance.
La réussite d’une fondation comme la nôtre repose sur le soutien et l’engagement des intervenants et des partenaires qui ont foi en sa mission, tout comme vous.
Les grands contributeurs
Depuis sa création, des centaines de personnes ont adhéré à notre mission : intervenants du réseau québécois de la Santé et des Services sociaux, de la Justice et de la magistrature, corps policiers, et intervenants des milieux universitaires et de la recherche, du monde des affaires et du milieu artistique.
En voici trois d’entre eux, dont l’apport a été particulièrement déterminant.
Jean-Marie Carette
Promoteur de l’approche psychoéducative en réadaptation des jeunes, directeur général du Centre d’orientation L’Étape, à Val-d’Or, puis du centre Cité-des-Prairies, à Montréal, de 1975 à 1994, M. Carette a grandement facilité la collaboration entre l’établissement et la Fondation. Dès la création de la Fondation, il en a été le bras exécutif, celui qui veille à sa mission sur le terrain.
Il est demeuré très impliqué jusqu’à son départ en 2003, après 25 ans de travail. C’est alors que le poste de coordonnateur général a été créé, afin de poursuivre son indispensable investissement. C’est dire en trop peu de mots tout l’apport qu’il nous a donné.
Bruno-M. Cormier
Le Manifeste du Refus global (1948) est un texte fondateur du Québec moderne. Bruno-M. Cormier (1919-1991), comme Paul-Émile Borduas et Jean-Paul Riopelle, en fut l’un des 16 signataires. Il est tentant d’établir un lien entre le Refus global, cette affirmation si déterminante pour un peuple, et la lutte du Dr Cormier pour le droit de grandir des jeunes contrevenants.
Le docteur Bruno-M. Cormier fut un pionnier de la psychiatrie légale et de la criminologie clinique au Canada. Le livre Breaking the Chains présente bien sa pensée. Dénonçant les sous-cultures qui prévalent dans les institutions pénales, il a milité pour que les adolescents en soient épargnés, par l’accès à des services appropriés à leur niveau de développement.
Psychiatre, enseignant et chercheur à l’Université McGill, clinicien émérite de l’Institut Philippe-Pinel, Bruno-M. Cormier fut président de la Société de criminologie du Québec de 1962 à 1964, et le premier président de la Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants, dès son incorporation, en 1980. Il le restera jusqu’en 1991.
Articles de la Presse:
https://www.lapresse.ca/arts/2023-07-29/refus-global-a-75-ans/pour-en-savoir-plus.php
Marcel Trahan
Juriste humaniste, l’avocat et juge Marcel Trahan (1914-2006) a apporté à la psychoéducation québécoise l’indispensable soutien judiciaire dont elle avait besoin pour que les jeunes contrevenants soient orientés en milieu de réadaptation juvénile.
Personnalité de haut niveau dans son domaine, dans l’ensemble de la société québécoise et même à l’international, il a donné son nom à la bibliothèque de la Chambre de la jeunesse de Montréal. Président de la Société de criminologie du Québec de 1976 à 1978, il fut administrateur de la Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants dès 1984, et en deviendra le deuxième président, de 1991 à 1999. Il a notamment été l’instigateur de la bourse Bruno-M.-Cormier, qui soutient la recherche.
Son apport est encore omniprésent.
TABLEAU D’HONNEUR
Dès ses débuts, la Fondation s’est dotée d’un tableau d’honneur, où s’inscrivent dans nos murs les noms de nos gouverneurs et membres à vie.
Les membres à vie sont nommés par l’assemblée générale sur recommandation du conseil d’administration, en raison d’une contribution remarquable à la Fondation.
À ce jour, les membres à vie sont :
Ronald Adam, Gérald Benoit, Ghislain Bilodeau, Guy Bonneau, Réal Chainey, André Chenail, Bruno Cormier, Micheline Couture-Dubé, Michel Farmer, Victor Francoeur, Donat Lavallée, Pierre Lemieux, Maurice Levac et Lionel Roberge.
Les gouverneurs sont reconnus pour leur contribution exceptionnelle à une ou plusieurs activités de la Fondation.
À ce jour, les gouverneurs sont :
Roger Bernard, Guy Bonneau, Sylvie Bordelais, Marius Bouchard, John Brockman, Aline Carette, Jean-Marie Carette, Pierre Caron, Bruno-M. Cormier, Ruby Cormier, Micheline Couture-Dubé, Raymond Gingras, François Godbout, Michel Grisé, Maurice Kennedy, Clément Laporte, Serge Laprade, Émile Laurin, Robert Lefebvre, André Leprohon, Rodrigue Lévesque, Rolland Loyer, Viateur Paiement, Jacques Palardy, Lise Palardy, Jacques Phaneuf, Gérard Poliquin, Marcel Rose, Gilles Roussel, Rolland Sénéchal, Michel Tessier, Jean Trépanier, Julie Morin, Jacques Dionne.